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| Sujet: Barragistes, c'était leur destin Dim 11 Oct - 1:11 | |
| 10/10/2009 | à 23:08| Foot - BleusBarragistes, c'était leur destinLa France a écrasé les Iles Féroé (5-0) pour l'honneur. La victoire de la Serbie face à la Roumanie (5-0) la condamne à la deuxième place. Si ce match a pu aider l'équipe de France à réparer les quelques failles qui altéraient sa confiance face au but, il aura servi à quelque chose. Vainqueurs des Iles Féroé par un score ample (5-0) - leur premier succès officiel par plus d'un but d'écart depuis deux ans - les Bleus ont connu à Guingamp une soirée moitié austère, moitié amicale. Surtout amicale. Elle fut indexée sur ce qui se tramait à Belgrade : bien vite, la victoire de la Serbie contre la Roumanie (5-0) fit comprendre à tout le monde que les barrages étaient désormais inévitables, qu'il n'y avait plus rien à conquérir dans ce classement du groupe 7. La partie austère ce fut, à 0-0, quand la circulation du ballon proprette des Bleus créait beaucoup de situations de but mais aucune très nette. Les montants trouvés par Toulalan (11e) et Govou (24e) laissaient planer la menace d'un match obscurci par la malchance. La partie amicale commença avec les deux buts coup sur coup de Gignac (34e, 37e). Ils ont soustrait les Bleus à toute menace sérieuse, pendant que leurs quatre points de retard transformaient ce France - Féroé en fête au village. Jeu débridé, ambiance de kermesse, et même changement impromptu d'arbitre à la 75e (M. Gil à la place de M. Malek blessé) : Guingamp a connu un peu de légèreté dans le monde souvent suffocant de la sélection. Moussa Sissoko y a ramassé sa première demi-heure internationale. Pour la première fois de mémoire d'homme, Raymond Domenech a même exaucé le souhait d'un public en faisant entrer les très demandés Florent Malouda (62e) puis Karim Benzema (73e), auteur du dernier but (88e) suite à un raid solitaire. Son premier en sélection depuis un an. Dans des conditions de jeu moins contraignantes qu'à Torshavn, l'équipe de France eut beaucoup moins de mal qu'il y a deux mois à concrétiser sa supériorité technique. L'ouverture est venue sur le premier enchaînement rapide conclu par Gignac. Le break, sur un coup d'éclat individuel signé encore par le Toulousain, auteur de ses premiers buts depuis le 15 août. Du classique. Du programmé. Une autre série a pris fin à Guingamp, celle voulant que les joueurs défensifs ne marquant plus en sélection. Gallas l'aura rompu, d'une tête peu académique (53e), dans un match où l'activité débordante d'un Lassana Diarra aurait pu lui valoir cette distinction individuelle. Il s'est contenté du carton jaune qui le suspend pour le prochain match, évidemment volontaire (93e). La France a terminé la partie dans un 4-3-3 offensif (L. Diarra, Sissoko, Malouda derrière Henry - Anelka - Benzema). Comme dans un entraînement grandeur nature. Ça servira peut-être plus tard. En barrages, en phase finale, ou pourquoi pas contre l'Autriche. Mercredi, au Stade de France, il y n'y aura pas d'enjeu, juste celui de l'amour propre. Une revanche à prendre. - Cédric ROUQUETTE (à Guingamp) | |
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